mercredi 28 janvier 2009

Départ pour le Salar d'Uyuni en Bolivie

Levées pronto pour quitter Monterrico ! Nous nous sommes dirigées vers la frontière, au nord, avec la Bolivie. C'est alors que les ennuis ont commencés ! Une bonne heure d'attente pour se faire tamponner le passeport et ca y est, nous sommes en Bolivie à Villazon. Le bus qui doit nous mener à Tupiza est beaucoup moins beau que celui qui nous a amené à la frontière...déjà que le bus Jujuy Villazon n'est pas tout neuf... Enfin bref, après une petite heure a attendre que le bus demarre (tout le monde était dans le bus, à crier Vamos Chofer, Vamos !), il demarre enfin..pour 500m ! Petite pause reparation... on repart tout va bien ! Quelques km plus loin, rebelotte, mais cette fois nous avons passé 3h à avancer de 10m par 10m (en plus c'etait même pas grace au moteur on était en descente !) à chaque fois le chauffeur descendait, repartait et rebelotte.... à la fin, on est descendues du bus et on a arreté une camionette pour aller jusqu'à Tupiza... La dame du bus nous avait dit 2h de route... même avec une camionette qui marchait on en a mis 5....! Bref, ds cette camionette, sont venus avec nous 5 allemands et 2. On était tous entassés a l'arriere, les gens qui nous ont pris étaient des argentins supers sympas ! Arrivée a Tupiza dans la soiree, les jambes bien en compote d'etre assis a genous pendant 4h, alors que le siège est occupé par une sainte vierge en plastique avec des ribambelles de rubans et autres, c'est une promesse de Copa Cabana...va savoir ! en tout cas, c'était la seule accroché avec une ceinture ds l'histoire !Bref, arrivée a Tupiza, on trouve un petit residencial sympathique,
Nous sommes a 3000m donc un peu fatiguées, mais il y a un grand soleil qui tape fort !

Nous sommes bien en Bolivie, les plaques d'immatriculation le montre et surtout les boliviennes, si typiques avec leur jupe en velours, leurs grands bas et un chapeau melon posé sur la tête qui laisse dépasser 2 petites nattes attachées ensemble en bas, coincées dans un tissu bolivien rose fluo qu'elles ont l'art de porter comme des reines !
Une journée à Tupiza pour trouver une excursion au salar de Uyuni, Jusqu'a 19h du soir, nous partions avec un couple...qui a annulé pour cause de mal d'altitude...! Les galères continuent, on prend donc le lendemain un bus pour Uyuni, de la nous prendrons une excursion... enfin, le bus qui doit nous amener n'arrive pas et nous devons encore attendre l'apres midi pour en avoir un autre... nous decidons donc de prendre une jeep, plus rapide qui part elle sur le champ... 6h de jeep intense, sur des pistes de sable, bien secoués, entassés à 14... Une experience sympathique ! Nous montons à plus de 4000m, le temps se dégrade et nous découvrons la neige au milieu des cactus !
Et c'est Uyuni qui arrive (enfin !). Le problème suivant est un peu plus sérieux, la Bolivie vote ce dimanche pour la nouvelle constitution établie par Evo Morales. Dans toutes les rues, tous les murs sont peints 'Si a la constitution', Viva Evo, Uyuni est situé dans la partie Pour. Bref, vote veut dire interdiction de bouger, de consommer de l'alccol, de voyager en voiture, en trainm en bus, durant 48h, c'est a dire exactement le moment ou l'on veut partir faire l'excursion... ce qui veut dire que nous sommes bloquées sans pouvoir rien faire durant toutr le ssamedi, le dimanche et on ne peut partir que le lundi... Sans compter que notre prochaine étape est le passage par La Paz pour filer au Péru... A La Paz, des manifestations risques de se produirent et les frontières risques d'être fermées... Les boliviens sont imprevisibles et si le NO gagne, il risque d'y avoir des problèmes.... Petits moments de tension, on reste a Uyuni, on file directement au Peru, en passant le plus rapidement possible à La Paz...? Finalement, l'excursion du samedi a lieu, toutes les compagnies se sont mobilisées pour faire pression et que les guides obtiennent des autorisation de travailler le jour du vote et surtout de ne pas aller voter, le vote en Bolivie étant obligatoire. Il suffit juste de ne pas croiser de forces de polices durant la journée du dimanche...

C'est donc soulagées de ne pas perdre 3j dans notre trek que nous commencons l'excursion, avec Carlos comme guide et chaffeur de la jeep, et Betty, la cuisinière qui nous accompagne tout au long de ces 3j. Nous embarquons cette fois avec 3 suisses qui parlent français et 1 canadienne, en gros une jeep de francophones ! Nous commencons par le cimetière de train, au bord du village d'Uyuni. Cette ville était avant une zone d'exploitation minière (argent, lithium, Bore...), apres la chute de la mine, tout a ete laissé en plan... et Uyuni vit aujourd'hui grace au tourisme.
Puis c'est le grand salar, grand de 12000 km carré, environ la taille de la bretagne. IL est situé a 3670m et fait comme une immense plaine blanche magique ! Il est exploité, enfin, les pauses sont aussi autorisées ! Et au milieu de ce salar apres environ 100km de route, on atteint une ile, étrange, de pierres volcaniques (le salar est entouré de chaine de volcans certains etant encore actifs). Une ile qui apparait de loin comme un mirage, flottant sur la salar. Elle est pleine de cactus, comme une ile perdue mais au milieu du sel sans la mer !Puis nous continuons vrs le sud, pour découvrir des lagunes et des deserts, avec des vicuñas (sortes de lamas mais plus fins) des lamas bien sur et des petits villages perdus au milieu de rien, qui cultivent la quinoa.
La Bolivie est très très pauvre et vraiment très peu développée par rapport à l'Argentine. Même Jujuy qui était la region la plus pauvre de l'Argentine et qui ressemble fortement à la Bolivie (tradition, musique, nourriture) est pourvue de l'electricité et de l'eau courante... ce qui n'est pas le cas de tous les petits villages que nous croisons.

En photos, un petit résumé du reste des découvertes :
Les geyseirs, a 5h du matin, la neige etant tombée la veille et faisant un tapis sur le désert
Les eaux termales, 37 degre au milieu du froid a 3000m... agreable ! Le desert dalì, oú Salvador dalì a peint un celebre tableau
La laguna colorada et ses flamants roses

L'arbol de piedra

lundi 19 janvier 2009

Départ pour le reste de l'Amérique Latine !

Mercredi 21, c'est le départ pour la Bolivie, avec le grand Salar de Uyuni, suivi du Péru avec le Machu Picchu et du Chili pour une traversée de Arica à Ushuaia en 2 mois....

Aventures à suivre !

mercredi 14 janvier 2009

Ultimos días en Monterrico...

Voilà 5 mois que je suis partie... et je vais finir mon stage dans une semaine. Ensuite, c'est grand départ pour 2 mois de vadrouille entre la Bolivie, Le Perú et le Chili... avec le sac sur le dos !

Après 5 mois, je commencais à m'habituer à mon petit village de Monterrico, tellement atypique, avec son air de village bolivien et ses montagnes de choses illogiques !

Nous sommes allées vendre nos affaires (matelas, casseroles et autre) à la feria.. Cette fois-ci, c'est nous qui vendions, après avoir passé 5 mois à venir acheter des légumes !

L'objectif n'étant pas de vendre mais de se débarrasser de nos affaires, nous avons vendu le tout assez rapidement, et surtout à des gens qui en avaient besoin ! Marcela, Gladis y Teresa, nos copines du sport, nous ont quand même bien aidées !
(au passage, la salle ou plutot hangar de sport..)De gauche à droite, Carlos, qui loue le hangar, Fabian, notre prof, Gladis, Teresa , Marcela y Carmen, du sport !Après un apéro á la casa, elles se sont battues pour acheter nos casserolles, poeles, draps, vaisselle, balai et vélo ! Notre palmier 'Carolina' se trouve maintenant entre de bonnes mains chez Teresa, Gladis avait justement besoin de couteaux et Marcella commence à se faire un service pour s'installer....

On peut voir sur la photo que c'est un apéro FOIS GRAS s'il vous plait ! (Merci le papa et la maman de Nelly !)

Puis nous avons passé une petite soirée à se balader dans les rues de Monterrico, oú se déroulaient les olympiades de squetchs, des groupes passaient faire du théatre d'impro sur la place du village.

Petit recuerdo photos des lieux et ambiances que j'aime à Monterrico....
Une petite dame qui vend des panchos (sandwicchs chauds) et des tamalesLe supermercado Migues de monterricoL'entrée de la feria de monterricoLa féria de Monterrico, côté des verdurasComme ce sont les vacances, ce sont les enfants qui vendent au marché, pour aider leurs parentsLa féria, côté des bouis bouis ou on trouve de toutLe cyber-locutorio-vente de tout (jambon, cigarettes, bonbons, yaourts, CD...), côté des locutorios (en gros une cabine téléphonique ?? avec lumière et petit ventilateur intégré au plafond quand même !))Côté bouis bouisEt ici côté des ordinateurs, acces autorisé et gratuit aux chiens, mais ça c'est partout !Dans les rues de Monterrico...Petite pause pendant que les filles trient le tabac...Une despensa, comme il y en a partout, on ouvre sa maison et on vend des choses diverses et variées par la fenêtre.

Là ou on regonflait nos vélos, environ une fois par semaine (non non, nos vélos n'étaient pas crevés...!)

A la terminal de bus de Monterrico

Les tracteurs remplis de tabac qui passent en permanenceLa despensa MARY, où l'on achetait de la glace pour tenir les affaires 'fraiches' dans la conservadora (glacière)

lundi 12 janvier 2009

El cultivo del tabaco, continuación

Après les cultures de tabac dans les champs, voici la suite du procesus !
Une fois les plants de tabac bien matures, les feuilles jaunes de la base sont collectées par les hommes. Ils les portent sur leur dos, dans un tissus, comme les boliviens. Puis le tout est mis sur des remorques qui amènent les feuilles à sécher. Le mode de séchage est un séchage forcé, dans des grandes chambres oú les feuilles sont suspendues a des bouts de bois. cette methode altère plus la qualité des feuilles mais demande moins de main d'oeuvre.
Ensuite, elles sont empilées dans des boites en cartons et envoyées dans les hangars de tri que l'on trouve tous les mètres dans les rues de Monterrico. C'est en passant devant celle à côté de chez nous que j'ai commencé à parler avec le propriétaire d'une petite finca. Dans le hangar de tri, les femmes selecctionnent les feuilles selon leur gramme. Les premières collectent les plus grandes, puis le tapis roulant amène le reste aux autres.
Ensuite, les feuilles sont entassées dans des caisses, les hommes les aménent a la presse et les cubes de feuilles sont ensuite stockées pour être envoyées par camion dans l'une des 3 coopératives de monterrico.
De là, les cubes de feuilles partent vers les fabriques de cigarillos (cigarettes) ou elles sont transformées par les picaderos (les cigarettiers si j'ai bien compris !). Selon la qualité des feuilles, elles donneront des mallboro, des cigarettes jujeñas (de jujuy) ou autre...pour ensuite être exportées... ici on ne fume pas...on chique et on boit le maté !
Quand on entre dans la trieuse, il y a plein de poussières qui prennent à la gorge, les feuilles de tabac sentent très fort, une odeur un peu différente des cigarettes...cette odeur fait maintenant partie de la ville, qui tri les feuilles depuis mi déccembre et jusqu'a fin février, avant que la saison du tabac ne s'arrête.